Peut-on conserver des territoires parfois rudement gagnés
sur la mer en adaptant simplement son habitation ? Certains architectes y croient comme le britannique Richard Coutts
du cabinet BACA qui a conçu parmi les premières maisons amphibies. En cas d’inondation, celles-ci se mettent à flotter sans dériver puisqu’elles coulissent le long de poteaux d’acier. L’électricité comme les systèmes de canalisation sont conçus pour supporter une élévation de plusieurs mètres. Aux Etats-Unis, des nouveaux concepts d’habitations flottantes sont en train d’être développées notamment à la Nouvelle Orléans.
Dans les pays moins développés, l’Unesco, sous la houlette
de Douglas Nakashima, a de plus lancé un recensement des savoirs traditionnels en matière d’adaptation à la vie côtière
ou aux inondations. Objectif : identifier des techniques ancestrales, peu coûteuses, qui pourraient être redéployées
à l’échelle locale ou internationale. A l’image des Bairas,
ces jardins flottants que les Bangladais construisent
en assemblant des troncs et des plantes aquatiques.
Florilège de contructions amphibies
COMMENT LES CONSTRUCTIONS S'ADAPTENT-ELLES
À LA MONTÉE DES EAUX ?
Partez à la découverte des bairas, ces jardins flottants du Bangladesh :
EN SAVOIR +
La première maison amphibie britannique :